Maceió, capitale de l’Alagoas

Dernière étape de notre road trip : Maceió

Avant d’arriver à destination, on décide de faire un petit détour par deux plages qui valent le coup d’œil : Praia do Carro Quebrado et Praia d’Ipioca.

Praia do Carro Quebrado

Nichée au pied de falaises d’un orange éclatant, c’est une plage encore préservée, sauvage, et sans aucune infrastructure. On comprend vite pourquoi elle fascine : c’est le genre d’endroit où l’on se sent un peu seul au monde. Son nom intriguant, « la plage de la voiture cassée », vient d’une voiture abandonnée qu’un artiste avait placée là autrefois, mais qui a été déplacée depuis. On s’attendait à un accès compliqué au vu de ce que j’avais lu sur Internet, mais surprise : un simple trail de 3 minutes depuis un parking (payant, bien sûr) nous a conduits directement à cette pépite. La vue valait chaque reais.

Praia de Ipioca

Changement d’ambiance : Ipioca est connue comme l’une des plus belles plages autour de Maceió, mais elle est bien plus touristique et exclusive que celle du Carro Quebrado. Les accès publics y sont rares, mais cela ne lui enlève rien de son charme, bordée de cocotiers, elle nous rappelle un peu les plages de Maragogi.

Bienvenue à Maceió

En arrivant à Maceió, une pensée me traverse l’esprit : cette ville semble bien plus accueillante que Recife. Les gratte-ciels sont moins imposants, la ville plus ouverte. En revanche, la circulation reste un chaos total, un classique brésilien des grandes villes. Mais c’est un chaos Nordeste, c’est-à-dire que ca ne va pas trop vite, ca se fait en douceur, on est loin de la conduite agressive des Marseillais.

Ici, ils ont un slogan : « Maceió é massa » (Maceió est génial), je dois dire qu’il n’est pas trop exagérer, c’est vraiment chouette.

On pose nos valises à Ponta Verde, un quartier calme, moderne et touristique. Depuis notre appartement, on a une vue imprenable sur la mer et les piscines naturelles. Encore une fois, on est idéalement situés, à deux pas de la promenade en bord de mer. C’est tout illuminé pour les fêtes, et pour la première fois depuis le début de notre voyage, je me rends compte que Noël approche. La magie des fêtes finit enfin par s’immiscer, même sous les tropiques. Noël au soleil, ce n’est pas banal, mais ça a son charme.

La plage de Ponta Verde est agréable, mais envahie par des vendeurs ambulants. Impossible de lire un chapitre sans être interrompue. C’est vraiment pénible à la longue, mais je dois avouer que je suis admirative de leur détermination à parcourir les plages sous la chaleur accablante, par contre cela n’efface en rien le fait que j’apprécierai un peu plus de tranquillité en venant me poser sur la plage. En revanche, louer un parasol et des chaises ne coûte presque rien, surtout le matin, ce qui est un vrai plus. Ici, pas question de s’allonger sur un simple paréo. Les Brésiliens aiment la plage avec confort : parasol, chaise, de quoi tenir toute la journée.

Ce qui me marque le plus, c’est la proximité entre la ville et l’océan. Traverser la rue, plonger dans l’eau, faire un tour en kayak et laisser le bruit des vagues remplacer celui des voitures : c’est une expérience unique au cœur d’une des plus grandes villes du Brésil. Ça me donne envie de découvrir Rio, où j’imagine ça à une autre échelle.

Maceió, entre contrastes et rencontres

Après des jours passés à explorer des villages et petites villes, on décide de sortir un soir pour profiter de l’ambiance urbaine. On trouve un bar sympa avec de la musique live. Ce que j’adore ? Les gens qui dansent spontanément près de leur table. Au milieu de tout ces Brésilien, on ne passe évidemment pas inaperçus, et un couple vient nous aborder, persuadé qu’on est des étrangers (pas totalement faux). On finit la soirée avec eux, un moment inattendu et chaleureux, comme je les aime.

Mais Maceió, ce n’est pas uniquement des beaux quartiers et des belles plages. C’est une grande ville qui comporte son lot d’inégalité. Le centre historique est marqué par la pauvreté, un contraste frappant avec les zones plus modernes. On s’y rend pour voir la place des Martyrs, mais l’environnement ne donnait pas envie d’aller se perdre dans les rues alors on est simplement passé par le marché de l’artisanat et on est rentré.

Les incontournables autour de Maceió

Depuis Maceió, les options d’excursions sont nombreuses. On choisit de visiter Praia do Gunga et Praia do Francês, des incontournables.

Praia do Gunga

C’est un autre coup de cœur. Imaginez une version de Carro Quebrado, mais avec une mer plus agitée et des falaises tout aussi impressionnantes. Malgré un ciel capricieux, on profite d’une accalmie pour explorer en quad. Une expérience à la fois excitante et inconfortable : monter à deux sur un quad conçu pour une personne, un casque trop grand et les dérapages dans le sable… tout ça m’a bien sortie de ma zone de confort. Mais les paysages en valaient largement la peine.

Praia do Francês

Quant à Praia do Francês, elle est très prisée, mais sous la pluie, elle perd un peu de sa magie. Peut-être une meilleure chance une prochaine fois ?

Clap de fin sur le Nordeste

Et voilà, quinze jours dans le Nordeste brésilien qui s’achèvent. Quinze jours de paysages à couper le souffle, de découvertes, de rencontres, et de moments inoubliables. Un immense merci à tous ceux qui ont rendu ce voyage possible. Ces souvenirs resteront gravés à jamais.

Prochaine étape : Rio de Janeiro, stay tunned !

Jetez un œil à nos vidéos !

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