Direction Maragogi, mais avant de s’y poser, on décide de faire un détour par la célèbre « Praia dos Carneiros ».
Une plage paradisiaque qui, à nos yeux, est sans conteste la plus belle que nous ayons vue jusqu’à présent. Du sable blanc, une eau cristalline et des cocotiers à perte de vue… Un véritable plaisir pour les yeux et l’esprit.
Mais la beauté de cette plage n’a d’égal que l’état catastrophique de la route qui y mène. Le GPS semblait synchronisé avec Gainsbourg, répétant son refrain : « Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous ». Chaque nid-de-poule évité laissait place à un autre devant nous. Après presque une heure à zigzaguer sur 30 km de route chaotique, je crois pouvoir revendiquer mon diplôme de copilote sur routes accidentées. Au Brésil, c’est tellement courant que les routes soient dans un état déplorable qu’il existe une blague : « Contrairement à l’étranger, le Brésilien conduit droit quand il est ivre et en zigzag quand il est sobre. » Ce qui est drôle, c’est que c’est vrai !
Une fois arrivés, on ne savait pas trop où poser nos affaires. Après quelques recherches rapides, on opte pour le Beach Club Brisa, surtout parce que les accès publics à la plage sont rares, et on ne voulait pas laisser la voiture sans surveillance. Et quelle bonne idée ! On a pu passer une journée tranquille à l’ombre d’un parasol, profiter des douches après nos baignades, se prélasser dans la piscine, et même grignoter un morceau, le tout dans ce cadre idyllique.
Ce beach club a été une belle surprise, notamment parce qu’il donne directement sur une piscine naturelle. Et cerise sur le gâteau, il ne nous a fallu que 25 minutes pour rejoindre la fameuse Capela de São Benedito, une petite chapelle datant du XVIIIe siècle, nichée sur la plage des Carneiros.
Nous sommes restés suffisamment longtemps pour observer le paysage évoluer au rythme des marées, et honnêtement, je crois que je ne pourrais jamais m’en lasser. Si Maragogi nous réserve autant de beauté que ce que l’on a eu aujourd’hui, cela va être fantastique.